Isabelle Jourdan
Accompagnante en Santé Globale
Praticienne en Art-thérapie Intuitive
Accompagnante de Deuil
Accompagnante de deuil
La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, Faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager.
La nuit n’est jamais complète.
Paul Eluard
Dans le cadre d'un accompagnement de deuil, je vous propose de travailler sur le deuil.
Dans notre société, la mort est encore un tabou et lorsque nous perdons un être cher, très rapidement nous devons nous remettre au travail, être performant et si la personne décédée était âgée, alors "sous prétexte" qu'elle a eu une longue vie, nous ne pouvons plus vivre notre chagrin et encore moins en parler!
Les rituels qui aident à la transition entre un hier où on partageait le quotidien du défunt et un demain où il faudra vivre sans lui, deviennent rares. C'est pourquoi, de plus en plus souvent, les personnes se retrouvent face à elles-mêmes, sans possibilité de parler du défunt, ni de partager leur chagrin.
Mais quelle est la différence entre un processus de deuil et un travail de deuil?
Dans son magnifique livre "Vivre le deuil au jour le jour", le Dr Christophe Fauré parle de la métaphore de la main brulée :
- Soit je mets un bandage et j’attends que cela passe. C'est le processus du deuil : c’est un processus naturel qui tend vers la guérison psychique.
- Soit je vais chez le médecin et ma main est soignée : c'est le travail de deuil.
Dans les 2 cas la douleur est là, mais dans le deuxième cas, il y a canalisation de la douleur.
Il me semble important de proposer "un accompagnement de deuil" où vous explorerez les pertes que vous avez vécues, notamment celles qui ont été difficiles et qui paraissent encore problématiques.
Les buts du travail de deuil
- accepter la réalité de la perte,
- accepter de ressentir la douleur du deuil,
- s'adapter à un environnement où le défunt est absent,
- relocaliser le défunt dans sa mémoire,
- continuer à investir la vie.